L' ENFANT JÉSUS DE PRAGUE

Plus vous m'honorerez, plus Je vous favoriserai !

Le saint Enfant Jésus de Prague
Le saint Enfant Jésus de Prague

"Sans moi, vous ne pouvez rien faire !"

Disait Jésus (Jean XV,5). Cette parole exclusive a dû étonner les Apôtres, et pourtant, rapidement elle s'est confirmée.

En inversant cette phrase, saint Paul s'est écrié :

"Je puis TOUT en celui qui me fortifie".

Les chrétiens priaient Dieu en disant avec force :

" ... Donnez à vos serviteurs d'annoncer votre parole avec pleine assurance, en étendant votre main, afin qu'il se fasse des guérisons, des miracles, et des prodiges ... " (Actes IV, 29-30).

C'est toujours au saint Nom que Saint-Pierre aimait à prêcher, en disant :

"Le salut n'est en aucun autre, car il n'y a pas sous le ciel, un autre nom qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés". (Actes IV, 12).

Ce Nom est celui de Jésus.

Au travers les siècles, ce Saint Nom s'est propagé et il a enflammé le monde : "Je suis venu jeter le feu sur la terre, dit Jésus et que ne désire-je, sinon qu'il s'allume !"

Des hommes ont cru pouvoir éteindre cette lumière et ils se sont brisés, comme l'avait prédit Notre Seigneur : 

" La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue le sommet de l'angle. Quiconque tombera sur cette pierre, sera brisé ..." (Saint Luc XX, 17-18) ;

d'autre ont tout simplement cru en cette lumière et l'ont portée jusqu'aux extrémités de la terre.

Toujours et partout, Jésus a poursuivi son œuvre rédemptrice en bénissant et en ressuscitant les âmes, en soulageant les misères et en répandant sa Miséricorde. Pour tous ceux qui se sont apporchés de Lui, Jésus a réalisé sa promesse : 

"Venez à moi, vous tous qui peinez et qui ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai." (Matt.XI,28).

Lui seul peut véritablement et durablement le faire, car Il est Dieu.

Il est cette eau vive dont Il parlait à la Samaritaine : 

"Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, n'aura plus jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en ui une source d'eau jaillissante en vie éternelle." (Jean IV, 13-14).

C'est un torrent qui s'est déversé dans les âmes et ses flots continueront de se répandre jusqu'à la fin du monde. Aujourd'hui, il me semble urgent de puiser dans cette eau, puisque la source ne s'est jamais tarie, et que beaucoup d'âmes meurent de soif et gisent le long du chemin. Ces lignes redonneront la voie qui mène à cette source féconde.

Tandis que le monde s'est encore une fois dressé orgueilleusement contre les lois de Dieu et contre son Christ, c'est par l'humilité de son Enfance, que le Seigneur Jésus veut ressuciter et sauver les âmes.

Puisque Jésus disait : 

" Demandez et vous recevrez ! "

Ne craignez pas de demander beaucoup. Jésus, se fera une joie de vous donner, au-delà de ce que vous pouvez imaginer. Vous qui peinez, priez le Saint Enfant-Jésus, sans jamais vous lasser.

Et si vous pensez que plus personne ne peut vous apporter une aide tant désirée, poursuivez dans la prière et s'il devait vous arriver un jour de croire que vous ne pouvez plus prier, alors dites avec simplicité :

Seigneur, quand je ne puis plus prier avec des mots...

Que mes mains jointes et mes yeux clos, et mes pauvres genoux ployés soient ma prière !

Et quand le soir, je n'en puis plus d'avoir lutté et d'avoir gardé mon cœur haut pour vous aimer, que ma détresse humble et discrète monte vers Vous, mon Jésus, ainsi que l'oblation du soir.

SOURCE : Préface du merveilleux livre de monsieur l'Abbé Michel Koller (l'Enfant-Jésus de Prague)

Sous votre protection nous venons nous réfugier, sainte Mère de Dieu ; ne rejetez pas les prières que nous vous adressons dans tous nos besoins ; mais délivrez-nous de tous les dangers, Vierge glorieuse et bénie. (La plus ancienne prière à la Vierge Marie, IIIè siècle.)

La Dévotion au Saint Enfant Jésus 

La dévotion à l'Enfant Jésus de Prague représente la vénération du Fils de Dieu qui, sous la forme d'un enfant, a choisi une étable pour palais, une crèche pour berceau et des Bergers  et des Mages pour adorateurs. Notre Sauveur accorde des grâces spéciales à tous ceux qui vénèrent sa sainte Enfance.

De nombreux saints ont-eu une dévotion toute spéciale pour le Saint-Enfant Jésus, Thérèse de Lisieux "La petite Thérèse" s'était abandonnée complètement à ce Divin Enfant. Toute sa vie était consacrée à son Jésus, son époux ! 

Une sainteté de la simplicité

Un des apports de cette humble carmélite est d'avoir montré que la sainteté ne consiste pas surtout à produire de grandes œuvres ou à fonder des communautés ou bien à avoir des grâces mystiques mais que tout cela peut se réaliser dans le quotidien ordinaire.

Ramasser une épingle par amour peut sauver une âme, dira-t-elle.

Elle s'appliquait  surtout à pratiquer les petites vertus, n'ayant pas la faculté d'en pratiquer de grandes (Ma A, 75). 

Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et dit: Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des Cieux. C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des Cieux.… (Mathieu 18,3).


Le saint Enfant Jésus
Le saint Enfant Jésus

Au XVIIe siècle, les guerres de religion faisaient rage en Europe et en 1617, la Bohême calviniste avec le roi Frédéric, menaçait l'Autriche catholique dans sa foi par sa domination.  L'empereur Ferdinand II de Habsbourg, devant ce danger, sollicita alors du Pape Paul V, le secours de prières publiques. Les pères carmes répondirent à cet appel, obtenant une brillante victoire à l'armée catholique d'Autriche. 

En gage de reconnaissance, l'empereur Ferdinand II établit plusieurs monastères de carmes en Bohême, dont l'un à Prague, en 1624, avec une chapelle dédiée à Notre-Dame des Victoires.  Le monarque pourvoyait également avec générosité aux besoins de cette communauté, mais après son départ, les religieux connurent un cruel dénuement que leur inaltérable confiance en la divine providence allait récompenser.

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus

Son père, Louis Martin, né à Bordeaux en 1823, avait demandé dans sa vingtième année, en 1843, à entrer chez les Chanoines réguliers de Saint-Augustin, au Mont Saint-Bernard. Le prieur ne put le recevoir, car le postulant n'avait pas fait d'études latines. Revenu à Alençon, le jeune homme continua son apprentissage d'horloger. La mère, Zélie Guérin, « fabricante de point d'Alençon », avait essayé, de son côté, de devenir Fille de la Charité, mais la supérieure de l'Hôtel-Dieu d'Alençon lui déclara que sa vocation était de rester dans le monde. Le mariage fut célébré, le 13 juillet 1858, dans l'église Notre-Dame, à Alençon.

Les jeunes époux pratiquaient tous leurs devoirs de chrétiens sans ostentation, mais avec force et piété. Le repos dominical était strictement observé par la fermeture de leur magasin. Mme Martin n'avait pas été appelée, comme sa sœur aînée qui était entrée chez les Visitandines du Mans, à devenir dans l'état religieux l'épouse de Jésus. Puisque sa vocation était différente, elle avait un jour demandé à Dieu beaucoup d'enfants et souhaitait que tous lui fussent consacrés. 

L'histoire du Saint-Enfant Jésus de Prague.

Le 22 septembre 1624, des pères Carmes originaires d'Espagne étaient entrés dans le couvent fondé par Ferdinand II à Prague. L'Empereur et le conseil municipal de la ville leur donnèrent l'église de la Sainte-Trinité - un temple qui avait appartenu aux protestants - ainsi que la maison annexe.

Les Carmes intitulèrent l'église, "NOTRE-DAME DE LA VICTOIRE."

Un jour, la princesse Polyxène de Lobkowitz, une grande bienfaitrice des frères, fit cadeau au Père Jean-Louis de l'Assomption, d'une petite statue de l'Enfant-Jésus formée de la cire la plus pure. En la remettant au prieur, elle lui dit 

"Mon Père, je vous confie ce que j'ai de plus cher. Honorez cette image et vous ne manquerez jamais de rien." c'était en 1628.

Certaines sources antiques et une vénérable tradition de la maison Lobkowitz affirment que la mère de Polyxène, Marie Manriquez e Lara née princesse Pignatelli, avait apporté cette statuette miraculeuse d'Espagne, et l'avait donnée comme cadeau de noces à sa fille.

Les Grâces du Saint-Enfant Jésus de Prague

Le SAINT Enfant-Jésus miraculeux de Prague s'est plu dans une même région, à soulager et guérir les corps, à consoler et réjouir les cœurs, à purifier et perfectionner les âmes. Nous ne résistons pas au plaisir de citer quelques traits de cette libéralité Divine qui ne se laisse jamais vaincre en générosié, de cet amour infini qui exauce toute prière animée d'une foi vive et d'une ferme espérance.

"Dans une famille chrétienne, un cher aïeul atteint d'une infirmité cruelle qu'aucun traitement n'a pu guérir ni diminuer, se voit délivrer de son mal par la promesse de sa belle-fille et de sa petite-fille, d' entretenir pendant plusieurs semaines la lampe qui brûle aux pieds du Saint Enfant-Jésus de Prague, grandement honorée dans cette paroisse".

"Non loin de là, une personne gravement malade qui ne s'approche d'aucun sacrement depuis de très longues années, se calme, d'adoucit, accepte très gracieusement le ministère d'un prêtre, aussitôt que se termine pour elle la récitation d'un rosaire au pied de la statue du Saint Enfant-Jésus de Prague. Elle reçoit les sacrements de Pénitence et Eucharistie dans les meilleures dispositions, se trouve ensuite soulagée et conserve les admirables sentiments qui l'animaient au jour de sa conversion".

"Une dame, témoin de ce fait et chargé par la personne malade d'une offrande pour une lampe devant le Saint Enfant-Jésus, eut l'heureuse idée de supplier ce Divin Petit Roi d'excercer aussi à son égard sa Toute-Puissance, en lui accordant de triompher des obstacles insurmontables qu'elle rencontrait dans une entreprise ; elle lui promit, en retour, un ex-voto. Peu de temps après, elle revint apportant la somme nécessaire et adressant mille actions de grâce à ce Divin Enfant pour le plein succès dont il avait bien voulu couroner ses efforts."


PUBLICATIONS RÉCENTES 


Homélie de Monsieur l'abbé Denis Puga au sujet du récent motu proprio Traditionis Custodes du pape François prétendant retirer à la messe traditionnelle son droit de cité dans l'Église.

En ce 17 janvier 2013, jour où je mets la main à cet éditorial, nous fêtons l'anniversaire de l'apparition de la très sainte Vierge Marie aux petits enfants de Pontmain. C'est en effet le 17 janvier 1871 qu'eut lieu la visite de la sainte Vierge à cet humble village de Mayenne. Et pour certains motifs que je vous expose avec...

Souvenez-vous, Ô Divin Enfant-Jésus, de la promesse si douce que Vous avez daigné faire Vous-même à votre servante, la vénérable Marguerite du Saint-Sacrement, lorsque Vous lui disiez ces paroles si pleines de consolations pour notre cœur triste et accablé.

O Vierge Marie, nous consacrons aujourd'hui notre foyer et tous ceux qui l'habitent à votre Cœur Immaculé. Que notre maison soit comme celle de Nazareth, une demeure de paix, et de bonheur simple par l'accomplissement de la Volonté de Dieu, la pratique de la Charité et le plein abandon à la Divine Providence.

Aux prières de la neuvaine, il est vivement conseillé d'ajouter, si possible, l'assistance à la Messe avec réception de la Sainte Eucharistie.

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